Mais où sont passées les mamans louves et les papas loups ??? De la séparation à l'Unité. Louves et loups, (r)éveillons-nous !

3 décembre 2021

Mais où sont passées les mamans louves et les papas loups ??? De la séparation à l'Unité. Louves et loups, (r)éveillons-nous !

ça faisait un petit bout de temps que je n'avais pas pondu un article, et bien en voilà un qui mâture depuis un moment et qui a demandé à sortir aujourd'hui

Comment en est-on arrivé à un tel niveau de séparation les uns et des autres ?
Je ne prétends pas répondre complètement à cette vaste question 😂 mais j'espère apporter quelques éléments, en partageant ma vision.

De mon point de vue, il s'est passé des choses qui nous ont séparés.
Séparation des voisins, de la communauté, de la familles, séparation parents-enfants, séparation d'avec l'âme (la nôtre, celle de la nature, celle du monde).

Un sujet qui me touche particulièrement, c'est la séparation des enfants avec leur parents. Je m'y intéresse depuis toujours.
Je suis passionnée et interpellée par l'évolution des relations parents-enfants.
Même si, je le conçois, on peut voir certaines zones ou évolutions positives, il y a d'autres zones qui me semblent in-ajustées.

Je partage ma vision avec beaucoup d'amour et de compassion car je sais que ce qui s'est passé n'est de la faut de PERSONNE. C'est juste un long long processus qui concerne plusieurs générations. Et en même temps je ne vais pas mâcher mes mots. J'espère n'offenser personne et que vous pourrez comprendre mon message.

Je me demande : mais comment en sommes-nous arrivés à faire dormir nos bébés dans des chambres séparées alors que n'importe quel maman mammifère, soi-disant moins évolué, mais en réalité connectée au bon sens du monde et à son instinct, dort avec son / ses bébés. Comment peut-on concevoir de faire passer bébé de la chaleur douillette, fusion avec maman et sécurité de la caverne utérus, à seul dans une chambre, aussi jolie soit-elle, à plusieurs mètres de maman ???

Comment en sommes-nous arrivées, nous femmes, à accoucher les quatre fers en l'air, sur une table froide avec des néons à lumière moche, voire agressifs, entourées de métal et murs froids, dans une ambiance de rats de laboratoires ?

Comment se fait-il que nous, femmes, confions notre enfant à peine arrivé au monde, à des inconnus, pour lui faire passer une batterie de tests scientifiques, loin du contact, de la chaleur et de l'odeur de sa maman, des battements du coeur de maman ?

Comment se fait-il que nous ne réalisions pas quelle insécurité nous faisons vivre à ce tout petit être tout juste né ?
Quelle maman louve, ours, dauphin et même oiseau ferait une chose pareille ???
N'avez-vous jamais été confronté à une mère qui grogne férocement et qui vous fait bien comprendre que vous n'avez pas intérêt à approcher ses bébés ?
Et bien-sûr qu'elle a raison cette mère.
Qui mieux qu'elle-même peut SENTIR son bébé et ses besoins ??? Parce que c'est une mère connectée.

Alors pour moi, c'est cela la clé en tant que mères (3) : la connexion.
Parce qu'il s'est passé des choses qui ont fait que nous avons été (plus ou moins) déconnectées de nous-même, de notre instinct. Donc déjà pour nous-mêmes, nous ramons pour SENTIR quels sont nos besoins, alors ceux d'un autre... même si c'est notre bébé, c'est compliqué.

Il s'est passé des choses qui ont refroidit et durcit le contact entre la maman et l'enfant.
Cela se voit beaucoup si on regarde bien.

Un point qui évolue bien, c'est la conscience de la conscience du bébé in-utéro.
Mais il y a des endroits qui restent encore bien occultés.

Par exemple comme aider l'enfant à se retourner avant de naître, oui c'est possible ! Plutôt que de le faire naître à reculons...

Ou encore... mais d'où vient cette précipitation à couper le cordon, alors qu'en réalité c'est violent pour l'enfant, et qu'il y a des pratiques tellement plus douces où on laisse le bébé relié au placenta encore quelques jours et le cordon se détache naturellement. Ceci est loin d'être anodin. Avez-vous bien regardé un placenta ? Regardez bien : il a la forme d'un arbre. l'arbre de vie.
Et lisez ceci :
« Les parents qui optent pour la pratique du placenta-lotus perçoivent le placenta comme une prolongation du nouveau-né qui doit se détacher en son temps. Les plus informés vous diront que le placenta est notre tout premier chakra et qu’il constitue le corps physique de notre âme. La pratique du placenta-lotus devient donc une approche logique pour laisser le temps qu’il faut au nouveau-né de bien télécharger son âme, lui assurant une incarnation totale dès son arrivée sur Terre.» (1)
Comprenez-vous ? Comprenez-vous que se précipiter à couper rapidement le cordon pourrait grandement ressembler à un sabotage du téléchargement de l'âme et de l'incarnation complète de l'Etre ? Je ne sais pas vous, mais moi ça me parle et me résonne grandement.
Nous avons, pour la plupart, été traités ainsi. Donc pas étonnant que nous soyons en difficulté avec notre incarnation qui malheureusement est incomplète (mais ESPOIR ce n'est pas une fatalité ! Il est toujours temps de télécharger les bouts manquants !)

Et après cette étape, quand bébé est considéré trop fragile (cf prématuré ou faibles poids), il est, dans certaines institutions (pas toutes heureusement), automatiquement enlevé à maman pour être placé... dans un bac en plastique, du doux nom de "couveuse" mais qui n'est qu'un morceau de plastique... Alors que... cela fait des dizaines d'années que nous connaissons la méthode Kangourou (contact peau à peau) (2), et que pour certains bébés (hors de danger) cette méthode suffirait largement, et même serait tellement bénéfique pour l'enfant, la maman, et le lien entre maman et bébé. Oui il y a des séparations qui pourraient être évitées.

Et puis je pourrais continuer à déployer comme cela. Il y a tellement de moyens qui ont été mis en place pour nous séparer...
Séparation des échanges en famille avec la grande hypnotiseuse de type MK-ULTRA : la télévision.
Séparation enfants-parents, avec l'école. Désolée pour le pavé dans la marre, hein... L'école, de mon point de vue, cette grande formateuse qui a entretenu de nous maintenir durement dans la sphère du mental, du rang, du moule, du bétail, de l'ingurgitations de données dont on a, pour la plupart rien à faire et aucune utilité, de l'obligation de s'intéresser à l'inintéressant, de rester assis pendant des heuuuuuuures enfermés entre quatre murs.... L'école qui nous a séparés de nos besoins, de notre rythme et processus d'évolution personnel. L'école cette grande machine à frustration, ennui, et détournement des élans profonds de l'âme. Ah... je vous avais dit que je ne mâcherait pas mes mots. Mais bon sang. Je vais aller au bout là. J'ai tellement envie de faire entendre : "Mais foutons la paix aux enfants !". Faisons-leur confiance. Ils savent bien plus de choses que nous n'imaginons. Et au lieu de les accueillir tels qu'ils sont, d'accueillir ce qu'ils peuvent nous apporter, leurs richesses qu'ils sont venus partager, nous leur imposons des connaissances, vieilles, obsolètes, parfois erronées, et osons le dire : dont la plupart des enfants n'ont rien à carrer !

Et en plus, on ne leur apprend pas l'essentiel : vivre ensemble dans l'Unité, gérer les émotions et le stress, gérer les relations, construire l'estime d'eux-mêmes et l'amour de soi et des autres. Non. On leur apprend à vivre en compétition et à avoir des bonnes notes, à être le meilleur. Bouh. Comme si leur valeur dépendant de ces notes... Alors qu'un enfant a besoin de quoi ? Ben de se déployer tel qu'il est profondément. Rien d'autre. Ah je pourrai écrire un livre sur l'école 😂 et de tous les enfants qu'elle casse. Et les enfants qu'elle considère souvent comme inadaptés, voire handicapés... "Les dys", les hypersensibles, les "hauts potentiels", les porteurs de troubles autistiques, les porteurs de trisomie... ceux qui ne rentrent pas dans les cases... Alors que, de mon point de vue (autre pavé dans la marre), c'est la société qui n'est pas adaptée à eux. Car pour moi, ce sont des enfants qui ont, comme les autres, une richesse en eux, un trésor à partager. Encore faudrait-il créer les conditions optimales pour leur permettre de se déployer dans leurs potentiels. Leur laisser le temps dont ils ont besoin. Le temps pour rêver, respirer, prendre l'air, le temps pour créer, etc.

people, lawn, play, boy, kid, cute, young, child, baby, childhood, picnic, family, children, happy, happiness, happy children, happy kid, children playing, kids playing

Au lieu de ça, quelle pression nous leurs mettons sur les épaules. Il sont en CM2 et ils pensent déjà à avoir leur bac... C'est une véritable boucherie.
Alors que nous pourrions (et c'est un bel avenir possible) favoriser leur plein potentiel, les laisser s'exprimer pleinement et librement, tout en les guidant et les aidant à canaliser leur superbe énergie ... Oui bien-sûr, il ne s'agit pas de ne plus rien faire non plus, ce qui serait un autre extrême qui ne serait pas non plus dans leur intérêt. Car les enfants ont besoin d'attention, de réconfort, et de canalisation.
Trouver un juste milieu en quelque sorte. Le juste milieu favorable à leur plein épanouissement, loins de nos attentes, et proche de ce qu'ils ont à réaliser.
Allez j'arrête avec l'école pour aujourd'hui 😂

Je reviens à mon sujet.
N'oublions pas qu'il n'y a pas si longtemps que ça, la société considérait que les femmes n'avaient pas d'âme (oui oui !). Et même encore plus récemment, jusqu'en 1943, les femmes en France n'avaient pas le droit de vote ! Et jusqu'en 1964, en France, les femmes devaient demander l'autorisation à leur mari pour signer un contrat de travail, oui oui, et n'avaient pas le droit d'ouvrir un compte bancaire (4), ouais ouais, c'est ouf hein quand on y pense c'était si proche de maintenant ! Ma mère a connu ça et me l'a raconté, pour dire ! ça m'a marquée !
Alors les enfants... imaginez bien... à ces époques on ne parlait même pas d'eux ou à peine... ! La considération de l'enfant était à 10.000 années lumières de nos consciences.
Aujourd'hui, la considérations de l'âme n'est pas encore complète. On arrive à considérer la sensibilité de l'enfant, certes... et encore plus ou moins, quand je vois le déni qui perdure avec les émotions... Alors son âme, ses désir ardents... le sacré... c'est encore plus compliqué... Ce n'est pas encore bien (re)venu dans nos consciences. Et encore une fois, ce n'est pas notre faute. Maintenant, avec ce qui est révélé de l'ombre, nous savons et comprenons.

Et tout ça pour dire quoi ?
Et bien que nous ne sommes plus obligé/es de subir cela ! Ces séparations insupportables et inappropriées.
j'ai beaucoup parlé ici des séparations mères-enfants, et séparations avec l'âme. Et bien c'est idem pour les hommes et les pères, qui ont été également malmenés et coupés d'eux-mêmes et de leurs enfants.
Idem pour toutes les séparations en fait.
Nous ne sommes pas obligés de subir tout cela.
Nous pouvons retrouver notre connexion. D'abord à nous-mêmes. Puis avec nos proches.
Retrouver notre véritable nature qui est symboliquement celle du loup, du lion, de l'arbre, du divin, ou ce que vous voulez, mais en tous les cas une nature libre et vraie, émerveillée, connectée à l'âme du monde. Si le film Avatar vous parle, ben il s'agit de ça.

Comment faire ?
Alors là, je ne me permettrais pas de vous indiquer un chemin ou un autre. C'est à chacun de trouver son chemin, le chemin de retour à soi, de la connexion complète, de l'incarnation complète.
Je peux juste partager que si vous avez ce désir ardent, et que vous demandez à "ce en quoi vous croyez de BON" de vous aider (pas forcément quelque chose de spirituel, ça peut être juste votre conscience supérieure), et bien vous serez guidés.
Chaque chemin est singulier et je vous souhaite de trouver le votre si vous le désirez.

Pour le bien-être de l'humanité et de toute vie sur cette jolie planète.
De tout coeur.

Isaloba.

Partage intégral possible avec mention de l'auteure. Merci.
Lien de cet article sur mon blog ici : http://hum1libre.canalblog.com/archives/2021/12/03/39246462.html